Menu

Le gamin de 2 ans, ne voulant certainement pas aller se coucher, a collé son oreille contre le poste hi-fi de ses parents pour l’audition de Don Juan de Mozart. Sûrement mon premier traumatisme musical !

Puis à l’âge de 6 ans environ, prendre l’aiguille à tricoter de ma grand-mère pour manier les sons qui émanaient de la Philharmonie de Berlin, de Vienne ou New-York me comblait de bonheur. Il faut dire que mes « assistants » avaient été Karajan, Boehm, Bernstein, Szell, ou autres Furtwängler. Quelques chocs musicaux supplémentaires, comme le Te Deum de Bruckner ou le Pelleas de Debussy, ont fini de m’entraîner dans ma passion. Sur le piano, mes petits doigts s’évadaient d’exercices fastidieux pour filer vers des répertoires de prédilection. J’essayais à tout prix de reproduire le mouvement de la 7ème de Beethoven, ou tel passage de Brahms ou Tchaïkovski. Les prémices de ma vision orchestrale du piano.

Mes études auprès de maître Ciampi, puis au C. N. R. de Nantes mirent un peu d’ordre dans tout cela. Puis, armé plus solidement, ma rencontre avec Éliane Richepin me fit très vite abandonner mes études de Droit. Des conseils avisés de maîtres tels que Bruno Fabius ou Roger Muraro, proche ami et merveilleux musicien, m’ont toujours soutenu dans l’évolution de ma technique pianistique et de mon répertoire.

Ma passion discographique m’a vite entraîné dans l’histoire de l’interprétation. Mon record : sûrement la 9ème symphonie de Bruckner avec 25 versions différentes (CD et vinyles confondus) !

La musique est synonyme de partage pour moi. C’est pourquoi je trouve toujours le même plaisir dans l’enseignement du piano, et dans les rencontres qui sont souvent l’occasion de pouvoir écouter ensemble et de découvrir. C’est surtout en concert, en récital, dans cette communion avec un public que je vis la musique.

guy_chazelle_présente

guy_chazelle_présenteguy_chazelle_présenteEnregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer